Madame-Raleuse.com revient avec un nouveau coup de gueule ! En 2025, des caméras à reconnaissance faciale vont nous observer dans chaque coin de rue. Liberté ou surveillance totale ? Lisez vite pour savoir si vous aussi serez bientôt fliqué en permanence !
Souriez, Big Brother vous regarde
Ah, la douce odeur de 2025 qui s'approche avec ses promesses de liberté numérique et de vie privée. Ou devrions-nous dire : la promesse d'être continuellement scanné par des caméras à reconnaissance faciale dans chaque coin de rue ? Parce que, soyons honnêtes, quoi de mieux qu'une caméra pour s'assurer que vous n'ayez jamais un moment sans être observé sous tous les angles ?
En février 2025, l'Union européenne nous offre un joli cadeau : un nouveau règlement pour « encadrer » l'utilisation de ces caméras. (source : RTBF) Parce qu'on ne voudrait surtout pas que ça parte en vrille, n'est-ce pas ? Mais attention, hein, c'est uniquement pour « éviter les dérives ». Et comme toujours, tout va bien dans le meilleur des mondes, puisqu'il y a des exceptions. Beaucoup d’exceptions, même. Alors, préparez-vous à être filmé dans des situations parfaitement banales, comme lorsque vous disparaissez (normal, qui n'a jamais disparu un lundi matin après un week-end un peu trop arrosé ?) ou si une menace terroriste plane sur votre boulangerie de quartier. Une belle avancée pour protéger la sécurité... ou juste pour ficher tout le monde, mais qui sommes-nous pour juger ?
La Ligue des droits humains au secours de notre vie privée ?
Frank Schuermans, grand chef de l’organe de contrôle de l’information policière (vous savez, ce nom qui inspire instantanément confiance), nous rassure. Selon lui, ces caméras seront réservées à des situations ultra spécifiques comme retrouver les victimes d'enlèvement ou éviter une menace terroriste imminente. Du coup, vous n’avez rien à craindre, sauf si vous êtes en retard pour attraper le dernier bus. Là, par contre, si la caméra pense que vous courrez un peu trop vite, on ne garantit pas que vous ne serez pas considéré comme suspect…
Mais c’est ici que la Ligue des droits humains entre en scène avec sa cape de super-héros de la démocratie. « C'est dangereux, les gars ! » crie Emmanuelle de Buisseret Hardy, leur conseillère juridique, qui agite son drapeau en faveur d’une interdiction totale de ces gadgets dignes d'un film de science-fiction dystopique. Elle nous rappelle gentiment qu’on n’a pas encore vraiment réfléchi à ce qu’on fait. Mais bon, entre un bon vieux débat démocratique et le dernier épisode de notre série Netflix, on sait déjà ce qui va gagner dans l’immédiat...
Et le clou du spectacle ? La Belgique, avec sa légendaire rapidité à légiférer (ironie, quand tu nous tiens), devra encore traduire tout ce joyeux règlement dans ses propres lois. Alors, qui sait, peut-être qu'on échappera à ces caméras pour encore quelques années ? Après tout, rien ne presse pour notre cher pays, et puis, on a bien vécu jusqu'ici sans ces yeux numériques scrutant chaque recoin.
Allez, souriez pour la caméra ! Parce qu'en février 2025, qu'on le veuille ou non, elle sera sûrement en train de nous observer. Mais pas de panique, ce n'est que pour notre bien. Ou pas.
Citation
" Souriez, Big Brother est déjà là."
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Vous sentez-vous en sécurité avec la reconnaissance faciale partout ? Réagissez dans les commentaires : Dites-nous si vous pensez que ces caméras protègent vraiment ou si elles sont une menace pour notre liberté !
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